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La
doit être définie comme toute intervention, directe ou indirecte sur un objet ou un monument, pratiquée pour sauvegarder son intégrité matérielle et garantir le respect de sa signification culturelle, historique, esthétique et artistique.
Cette définition conditionne la nature, l'étendue et les limites des mesures qui peuvent être prises ainsi que des interventions qui peuvent être menées sur le patrimoine culturel.
Le
réalise l'examen diagnostique, les traitements de conservation et de restauration du bien culturel et la documentation de ses interventions.
Le conservateur-restaurateur se distingue d'autres professionnels par sa formation spécifique en conservation-restauration
Les opérations de conservation peuvent être distinguées parmi :
interventions indirecte (sur l'environnement plutôt que sur l'objet) qui visent à retarder la détérioration et à empêcher des dégâts en créant des conditions optimales pour la conservation.
interventions sur l'objet qui cherchent à lui assurer une stabilité mécanique, physico-chimique, à stopper les phénomènes de dégradations en cours (développement de micro-organismes, oxydation, etc.) pour retarder l'altération.
interventions à caractère non obligatoire qui visent à améliorer la lisibilité (compréhension) de l'objet, son aspect esthétique. C'est une action cosmétique ce qui ne doit pas pour autant la dévaloriser.
Les produits et matériaux utilisés lors de la conservation-restauration d'un objet doivent être
et avec les matériaux constitutifs du bien culturels et si possible facilement
(article 9 du code d'éthique d'E.C.C.O.) ou favoriser au mieux la "retraitabilité" (retreatability).
Toute intervention de conservation-restauration doit respecter l'
du bien culturel laquelle peut être comprise comme la crédibilité des informations dont il atteste, étant donné que chaque objet possède un potentiel informatif intrinsèque.
Pour cela, les interventions devront rester
afin de ne pas commettre de faux artistiques et/ou historiques.
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